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  • Africanization, plus qu'un album...une sonorité engagée

    Il y a toute une intrigue à la première écoute de ce groove sauvage aux accents vindicatifs et mélancoliques. Ce groupe à la composition métisse, propose un concept nu-rumba basé sur un afrogroove de fusion où l’on côtoie des rythmes afro, hiphop, funk,soul et Jazz. Les textes de leurs chansons sont forts et conscients car les Bantunani font de la musique un moyen de sensibilisation et de danse.

    Depuis sa création en 2006,la vie du groupe fut mouvementée mais riche. Les changements de line-up furent nombreux car la démarche et le projet du groupe sont toujours remis en cause afin de garder leur pertinence.

    Sous l’impulsion de Michel Nzau, le groupe exprime avec force l’alliance parfaite entre tradition et rythmes modernes où chaque membre amène sa culture musicale:

    Johnny Millebaga, à la batterie et Niwa Koshi (un Japonais), à la guitare basse, ont apporté leurs influences jazz et rock sombre pour alors proposer un style musical personnel aux racines nomades mélangeant profondeur et révolte.Umberto Luambo, doyen du groupe,se montre garant de la tradition africaine reconnaissable à son jeu de guitare qui oscille entre la guitare cocotte et le hard-rock.

    En 2009,à la recherche d’une teinte nouvelle, Michel invite le guitariste sicilien, Nicolas Mazzola et le saxophoniste blues de Chicago, Davyd Johnson à rejoindre le groupe pour mieux affiner l’univers pop coloré d’arpèges.

    Dans ce savant mélange acoustique, la douce sensualité des choeurs féminins, chaleureuse et séductrice attire et surprend, qu’il s’agisse de la voix jazz bossa d’Awa, de la touche folk sensuelle d’Amétys ou encore de l'élan funk et gospel de Virginie.

    Derrière l’élan musical que suscite la plume satirique, on retrouve une énergie envoûtante dans l’interprétation scénique de Michel qui fait que la danse devient un instrument au service du verbe. Les Bantunani offrent ainsi un voyage dans le groove moderne marqué par la quête musicale et humaniste.

    Les influences : Sly and The Family Stone, Charles Mingus, Nina Simone, Gil Scott-Heron, James Brown, Michael Jackson, Miriam MAKEBA, Arrested Development, Guru, Living Color, Wendo Kolosoy, JB.Lenoir, Franco Luambo, Mahmoud AHMED, Giorgio Moroder, Richard Wagner, Jacques Brel.

    Le nom du groupe aurait trois significations bien assumées dans la philosophie du groupe, le premier sens vient du mot lingala, bantu qui signifie le ‘peuple bantu’ et qui renverrait à la question qui est ce peuple; la deuxième signification est plus d’ordre universaliste puisqu’elle renvoie à la notion de bantu en tant qu’être humain, d’où la question qui sommes-nous? Enfin le dernier sens, le mot bantu signifie aussi ‘les gens’ donc on aurait la question suivante, qui sont ces gens-là en l’occurrence qui est ce groupe les bantunani. Cette musique est une vraie invitation à la danse, la réflexion et à la Sainte Force comme élément ultime de l'existence musicale.

    Atteindre l'inaccessible étoile de la Sainte Force, la musique comme une trinité

    La sensation de rumba, fils et orphélin

    De la kumba congolaise à la rumba afro-cubaine: entre la traite négrière et l’ère coloniale belge (suivi de) Musique tradi-moderne à Kinshasa: les va et vient entre la tradition et la modernité

    Nous tenons à revisiter un certain passé relatif à la musique des esclaves kongolaise sur les traces de la rumba afro-cubaine, cela pourra alors permettre d’évaluer les influences, les affinités entre la musique créole de Cuba et ses rétroactions en Afrique. Tchebwa fait un retour sur l’histoire de l’esclavage et des traites négrières ainsi que sur l’histoire du royaume du Congo. Il met l’accent sur les résistances religieuses et culturelles, y compris la musique. Il est important de replacer notre musique dans un contexte original et loin des carcans faciles du label 'worldmusic' car celle-ci est un catalyseur de l'histoire de l'Homme noir dans son rapport propre avec un art. C'est alors que le groove authentique et humble se livre à nous car il reconnait le travail de l'intégrité.

    source partielle : Manda Tchebwa, Vincent Kenis et MnV.

     


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