• (Le Don d'enfants en Polynésie Française/Une pratique très ancienne...Désormais soumise à de fortes controverses)

    Extraits du Témoignage du Père adoptant qui vit à Paris avec sa fille adoptive  de 26 Mois, "Reçue en Don" à la naissance.

    « Nous avons pratiqué l’adoption « Faaa’mu » Faaa’mu.. Le terme, veut littéralement dire, Donner à Manger (…) Nous avons obtenu,  un agrément en vue d’une adoption à l’étranger… Pourtant Tahiti, c’est la Polynésie Française…Mais bon, je ne vais pas refaire la loi…C’est un des mystères de la loi…(…) A Tahiti, on le voit bien encore, l’enfant appartient presqu’à tout l’monde »

    Propos recueillis..MCEUDARIC


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  • Dans la série le Bal des Rencontres...............Barbara Kréol':

     

      "J'ai écrit cette histoire en toute liberté, 

     

                                               sans tensions"

     

     

    Barbara Kréol',  Nous nous rencontrons à quelques minutes de la table ronde en hommage à Joseph Zobel…Un mot sur l’écrivain ?

    C’est un immense écrivain. Donc, je me devais d’être là pour lui rendre hommage à ma façon.

    Qu’aimez-vous dans ses écrits ?

    J’aime son authenticité…Incontestablement.  J’aime sa qualité d’écriture, et pour nous, auteurs en devenir, il est un exemple.

    Barbara Kréol’, c’est votre vrai prénom ?

    Mon vrai prénom, c’est Barbara. Kréol est un pseudonyme.

    Et alors, pour Kréol’.. ?

    Kréol’,parce que je trouvais que c’était le pseudonyme qui me convenait le mieux…Qui représentait la femme Créole ou Antillaise  que je suis.

    Hmm, quelle femme créole êtes-vous donc… ?

    (éclats de rires) Je suis une femme  créole qui aime la vie, les gens…Qui sait ce qu’elle veut, dirons-nous. Je pense que j’ai tout dit…

    Bien, dans ce cas, parlons  de votre  parcours ?

    Je suis née en Martinique. Je vis et travaille en France Hexagonale.  Je suis Secrétaire, j’écris et je chante également..

    Arrêtons-nous quelque peu sur  votre livre « Jeannette et Yaoundé »…

    C’est toute une histoire. Je résumerais le roman ainsi : c’est une histoire sentimentale entre une jeune fille antillaise et un africain qui sont confrontés à une réalité à laquelle ils ne s’attendaient pas..Et ils doivent faire avec...

    Ils doivent faire avec, comment c’la… ?

    C’est un roman sur fond de préjugés  entre les africains et les antillais...Qui décrit de manière très subtile toutes ces idées reçues qui peuvent entâcher les relations entre ces deux peuples…

    Des exemples de préjugés ?

    Comme je le dis souvent, l’antillais c’est un français noir. Et, il a été éduqué dans un autre milieu que celui de l'africain. Donc, même si nous savons tous que l'antillais a en lui des racines africaines,  même si  nous connaissons tous ce mélange ( Africains/Antillais), n’empêche que c'est un  mélange  qui remonte à un tel nombre d’années qu’aujourd’hui, lorsque l’antillais regarde l’africain, il voit  d’abord et avant tout un étranger.

    Jeannette et Yaoundé, c’est un titre qui interpelle ? d’où vous vient-il ?

    C’est d’abord et avant tout, une histoire sentimentale. Et c’est ce qu’il faut bien retenir de cet ouvrage ?

    Bien, bien…Mais encore ?

    J’utilise les rapports,  Antilles/Afrique,  pour épicer mon histoire…Mais c’est aussi une manière de faire passer un message. C’est donc  ma manière à moi d’aborder un sujet qui est encore brûlant…Qui est encore d’actualité.  Nous avons encore du mal à traiter ce rapport sereinement.

    C’est donc une écriture sereine… ?

    Oui, absolument. J’ai écrit cette histoire sans tensions,en toute liberté….Parce que c’est d’abord et avant tout une histoire d’amour où viennent ensuite se greffer, les préjugés.

    Où peut-t-on trouver votre ouvrage, édité à compte d’auteur, non ?

    C’est exact. On le trouve uniquement sur internet , chez EDILIVRES.COM

      

    Jeannette et Yaoundé

    Par Barbara Kreol'

    Format : Roman (134x204)

    Nombre de pages : 220

    Disponibilité : En stock

     http://www.edilivre.com/jeannette-yaounde-kreol-barbara.html 

     

    Marie-Claude Eudaric

     

     


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  • Dans LE BAL DES RENCONTRESl’Engagé Volontaire de l’Armée de Terre.

     

       « On ne perd pas la Vie…On la donne »

     

     

    Tu pars bientôt en Opération extérieure, c’est à dire…. ?

    « Oui, je pars en OPEX , c'est-à-dire à l’extérieur du territoire, en pays étrangers ( exemple, l’Afghanistan ou au Tchad ou n’importe). Pour des missions pour lesquelles, je me suis engagé… En fait on nous envoie là-bàs pour des missions pour les Casques Bleus, c’est plus dans l’aide humanitaire. Ou bien, pour l’Otan, c’est plus dans le thème du combat , on va dire.  Pour les OPEX c’est sur la base du volontariat. Nous sommes engagés volontaires de l’Armée de Terre donc, ils nous laissent un minimum de choix. Ils désignent  directement la personne. Une fois sur place, on doit avant tout remplir notre mission et la plupart du temps, c’est à tout prix. C'est-à-dire que cela consiste à remplir nos missions, à n’importe quel prix. C’est notre métier et l’on sait à quoi l’on s’expose…Quelques fois il y a des blessés, voire pire mais la plupart du temps tout se passe bien."

    Il y a des pays que vous redoutez plus que d’autres ?

    « Je pense comme tous les militaires, l’Afghanistan….Après, cela peut-être dangereux partout… »

    Quand vous partez en mission,  vous recevez des consignes…?

    « On nous demande de ne pas faire d’imprudence..

    C’est à dire… ?

    «  Euuuuuh, ça veut dire, ne pas faire d’imprudence, quoi !... ( Je le sens en position de réserve et passe donc à une autre question, bien sûr..)

    Tu viens de me dire que vous vous engagez volontairement...A quoi vous engagez-vous, plus précisément?

    « On s’engage déjà, à protéger le pays…On nous entraîne, non pas à tuer mais à se défendre et…On fait ce pour quoi on est payés, ce pour quoi vous payez des impôts..On fait nos missions, quoi ! »

    Comment es-tu devenu militaire ?

    « En fait, j’ai voulu être militaire depuis l’âge de 8 ans.. J’étais à la mairie avec ma mère et en fait il y avait un bureau de recrutement de l’Armée de Terre donc je suis rentré dans le bureau tout seul sans ma mère et je leur ai dit je veux être militaire…Ils m’ont demandé d’appeler ma mère et m’ont dit qu’il fallait d’abord passer des examens. Alors,  j’ai continué jusqu’au collège, au strict minimum. J’ai passé mon C.A.P.. Et je suis rentré à l’armée à 17 ans et demi…"

    Et après…. ?

    « Et après, j’ai signé  deux contrats à l’armée. Le premier, c’était en Allemagne ( c’était de courte durée) et l’autre en France, où cela fait trois ans que je suis engagé."

    Vous recevez une formation… ?

    « Déjà on nous apprend à utiliser nos armes, à nous défendre…Forcément ! En fait, on nous apprend aussi beaucoup de valeurs de la vie.»

    Des valeurs…Lesquelles ?

    « Par exemple, Si l’on va au combat, ou peu importe…Euuh,  on ne perd pas la vie, on la donne…On donne la vie pour la France et c’est un sacrifice  à faire »

    C’est donc un sacrifice...Comment réagissent tes parents ou ta petite amie ?

    «  Mal..Très mal, ce qui est normal…On en parle pas car ils connaissent déjà la réponse… C’est un véritable engagement et je compte faire carrière dans l’Armée »

    Quand des soldats meurent au front, comment réagis-tu ?

    «Plusieurs fois, j’ai eu les larmes aux yeux, ça m’fait chaud au cœur. Par exemple, en Afghanistan il y en a un que je connaissais…Enfin que l’on connaissait dans le régiment…Et c’est normal, on appelle ça des Frères d’Armes..L’armée c’est une grande famille et donc même si cela se passe dans un autre régiment, ça nous fait quand même quelque chose. On se dit que cela pourrait être nous ou un de nos amis proches, quoi !

    Donc, on pleure un bon coup et on y r’tourne, c’est ça… ?

    « On n’oublie jamais de toutes façons mais on évite de pleurer car il faut se montrer fort, un minimum… »

    Parle-moi de vos journées en caserne ?

    « Le matin, cela commence en général par une séance de sport,  à  huit heures, huit heures moins dix. En général, vers Dix-Heures, on est déjà rentrés et habillés..Et ensuite on a des cours toute la journée »

    Des cours de quoi…. ?

    « Des cours sur l’armement…On fait du combat, quoi ! On continue à apprendre notre métier. Parce qu’après , ce n’est pas dans les classes que ça s’passe..Pendant les classes on nous apprend les bases…

    Tu veux faire carrière dans l’armée,non… ?

    « Eh bien, en ce moment je suis Première Classe..Après il y a Caporal, Caporal-Chef..etc…Moi, j’aimerais passer Sergent-Chef. Ce serait dans une dizaine d’années.  Mais avant, il y a des examens que le militaire passe pendant toute sa carrière…. »

    Propos recueillis par Marie-Claude Eudaric


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    Dans la série, le bal des rencontres...Benoit Maillard.

     

                     

            « Je suis passionné de cinéma.. »

     

     

     « J’aimerais vraiment me rapprocher de ce milieu-là, donc j’essaye, à travers des stages ou des p’tits boulots, d’atterrir dans le milieu…Et puis, pourquoi pas, un jour,  pouvoir écrire quelque chose ou réaliser quelque chose.. »

     Tu aimerais réaliser, écrire… Dans quel type de registre?

     « J’aime beaucoup les comédies dramatiques à la Française…Pas le truc trop lourd. J’aime plutôt les drames qui portent sur les relations familiales, l’histoire du passé. Ouais, J’aime ça, l’histoire de France. Cela peut paraître lourd mais si l’on y colle un bon scénario sur lequel on peut s’identifier, ça peut vraiment fonctionner.  Je suis sûr qu’il y a quelque chose à écrire là-dessus. J’aimerais bien mettre cela en relation et trouver un bon point pour commencer quelque chose »

    Tu as déjà un pied dans le cinéma…?

    « Oui, j’ai commencé par la déco. Je participe à la construction des décors. Je les aménage. Je fais des p’tits travaux d’intérieur. Le tout, est coordonné par un chef qui te dit son style, etc … »

    Dans le jargon cinématographique, ça s’appelle comment, ce que tu fais ?

    « C’est Ripeur. C’est vulgarisé en tant que Ripeur. Ce n’est pas un terme qui est flatteur parce que tu fais un peu de tout. Tu peux aller chercher un meuble, faire des courses ou encore tu peux te retrouver directement à faire une construction gigantesque.  Et là, c’est vraiment passionnant. Parce que finalement, tu te retrouves face à toi-même. Tu peux vraiment développer…Tu peux dérailler, quoi ! »

    As-tu le souvenir d’un projet où tu étais face à toi-même ?

    « Eh bien le dernier…C’était vraiment un gros projet, avec un gros décor et puis c’était aussi plus intéressant…Il y avait moins de gens donc plus de boulot, plus de responsabilités…Et là, il faut y aller, quoi…Tu t’poses moins de questions débiles, t’essayes de créer »

    l’histoire du projet en question, c’était… ?

    « C’était une comédie française qui devrait sortir d’ici 6 à 8 mois. C’était une histoire de mariage où il fallait recréer, l’intérieur d’un château.  C’était un décor où il y avait de la technicité ( donc ça c’est bien aussi). Et puis surtout, j’ai réussi à trouver un autre job sur le plateau en tant qu’Assistant Accessoiriste. 

    Assistant Accessoiriste… ?

    « En fait, l’accessoiriste, c’est celui qui est responsable de la décoration pendant le tournage.  C’est celui qui va représenter, l’équipe déco…Et qui va, à chaque nouvelle prise, remettre tout en place, reconstruire le décor. Si le cadre n’est pas correct, il faut le recréer pour mettre en valeur l’image…Et surtout, tu es soumis au stress du tournage car tu es sur le plateau quand ça filme

    La déco, c’est une étape… Il y a un lien avec  tes ambitions d’écriture ou de réalisation?

    « Hmmm…Pas tellement. Mais le décor c’est vrai,  c’est super important. Heureusement qu’il est là, sinon le film n’a ni queue ni tête. Certes, il y en a qui s’en sortent bien, à faire sans décor. Au niveau de l’écriture, il faut savoir varier les milieux. Trouver quel décor, va pouvoir inspirer au spectateur, une émotion, une sensation ( quelque chose dans l’genre).

    Pour l’heure, tu es Ripeur…Jack the riper, tu connais ?

    « Bien sûr… » (éclats de rires partagés)

     

    mArie-clAude Eudaric

     

                           Sélection/Livres/Les métiers du cinéma

     

     

     

     

     

     


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  • l’entretien avec René Carron* ( Extraits)

     « Une politique se construit avec le temps…Quand on n'a pas le temps, il n’y a que des ajustements possibles, mais pas de construction…Qui peut construire sans le temps, sans la durée? Or aujourd’hui, on demande de construire immédiatement, tout d’suite..Et c’est là le paradoxe.. »

     

    *René Carron/Savoyard/Bio (Extraits)

    Né le 13 juin 1942   est un dirigeant de société et homme politique français,

    De 2002 à 2010 : Président National du Crédit Agricole SA

    Est encore Membre des conseils d'administration de plusieurs entreprises françaises,  italiennes  ( Fiat)…

     

    __MCEudaric


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