• C'est quoi ce travail

    François-Xavier Seren

    • 24 x 31 cm / Broché
    • 120 pages / 50 portraits
    • Photographies : François-Xavier Seren

    ISBN 9782357200838
    24.50 €

    Quelle place occupe le travail dans la vie d'un individu ? Comment est-il vécu ? François-Xavier Seren, reporter-photographe depuis plus de trente ans, tente d'y répondre d'une manière originale. Ses portraits humanistes en noir et blanc représentent toutes les classes sociales : aristocrates, bourgeois, ouvriers et paysans ; travailleurs, chômeurs et retraités. Trois questions ont été posées à ces hommes et à ces femmes qui ont accepté de se livrer à l'objectif du photographe : que représente pour vous le travail ? Avez-vous choisi le métier que vous exercez aujourd'hui ? Combien de temps y consacrez-vous ? À travers ces témoignages se dessinent des liens, des racines, des appartenances et des identités culturelles. François-Xavier Seren a réalisé ici un remarquable travail qui participe à la fois du documentaire et de l'analyse sociologique.

     http://hc-editions.com/ouvrage,c-est-quoi-ce-travail,,,9782357200838.html

    François-Xavier Seren.Photo.MCEudaric


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    Stany Coppet « Le directeur de casting de Pedro Almodovar me fait venir en urgence en Espagne, sans   se poser la question de savoir si j’étais assez Européen ou pas.  Et il m’ont donné ce rôle ».

     

    Il obtiendra donc, le rôle du Mosquetero (Mousquetaire) dans le film Aguila Roja (l’Aigle Rouge) de José Ramòn Ayerra.

     

    Par Marie-Claude Eudaric (Extrait d'itw.2011)

    Photo. DR

     

    Vu sur Youtube


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  • Eva Joly : " Je crains que nous revenions en arrière"

     

    Par Marie-Claude Eudaric.MAI 2011 ( Affaire DSK /Rassemblement place Stravinsky.Paris Beaubourg)

    Photo.MCEudaric

     

     MCE: on parle de sexisme décomplexé, qu’en pensez-vous ?

    Eva Joly:  Oui, c’est un sexisme décomplexé et de mauvais augure pour les femmes quand on pense à la lutte que cela a été pour elles, d’obtenir la répression du viol. Aujourd’hui les viols sont jugés en cour d’assises en France. Et la peine encourue est de 15 ans. Les peines prononcées  sont sévères, souvent autour de 8 ans. Et avec la volonté de minimiser, je crains que nous revenions an arrière….La loi existe, ce n’est pas un problème législatif ...


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  • Florence Naprix : "la musique, c'est l'expérimentation"

     

    Par Marie-Claude Eudaric.MAI 2011

    Photo.DR

     

    Soyons clairs, le zouk vient d'être percuté de plein fouet par l'audacieuse Florence Naprix. Un premier titre, «Formataj», aura suffi à ébranler un genre déjà très rythmé. Qu'est-ce donc ? Du zouk-rockisant ?

    Du zouk and roll ? S'il est toujours risqué, parfois même, inutile de définir la fusion des genres, force est de constater que c'est là, un coup de maître des plus convaincants. Florence Naprix a choisi « Formataj » pour annoncer l'esprit libre de « Fann Kann », son tout premier album autoproduit dont la sortie est prévue pour cette année.

    Le public est déjà au rendez-vous : le 07 mai dernier, elle donnait un concert de présentation au Baiser Salé devant un auditoire littéralement déchaîné. Rencontre.

     

    L'autoproduction en affirmation...

    On n'est jamais mieux servi que par soi-même. Et l'on comprend aisément le choix de la chanteuse Florence Naprix pour porter son projet. Si « cela prend plus de temps...C'est beaucoup plus compliqué que si j'avais signé avec un label » nous dit-t-elle, il n'empêche que c'est ce mode de production qui séduit de plus en plus les musiciens. En ce qui concerne Florence, elle prend le parti de fuir les exigences parfois trop formatées des producteurs.

    D'où son « Formataj » en guise de lancement pour affirmer : « souvent quand on fait de la musique et que l'on a envie de percer, il faut rentrer dans des cases...C'est ce que je dénonce dans ce morceau-là »

    Se faire la belle sans label, c'est savoir s'entourer de musiciens de référence. Bingo ! Les clés de la direction artistique de l'album sont confiées à, Stéphane Castry, bassiste guadeloupéen de renommée internationale. Visiblement, le titre Fann Kann n'a pas non plus été choisi au hasard. Si la référence est historique, prend sa source dans l'âme même du Nèg-Mawon, dans son désir de fuir à tout prix l'asservissement au risque de sa vie, que n'a-t-elle pas laissé échapper : « là où je vais arriver, c'est au bout de moi-même ».

    Mais elle ne sera pas seule, et c'est elle-même qui l'affirme : « je peux compter sur ma famille, sur mes musiciens qui sont également des amis et qui acceptent de participer à cette expérience avec moi et de m'aider à en faire quelque chose de magique ».

    Pour la promotion de sa musique, Florence Naprix semble vivement compter sur Internet pour la diffuser plus rapidement, à moindre coût, en touchant un public plus large. Rich Bengloff, bien connu dans le secteur de la musique indépendante précise dans ce sens que « la musique numérique couvre désormais 40% du marché ».

     

    Baiser Salé : trois sets et un public conquis

    C'est en « Fanm Jòdi » (composition de Thierry Vaton) que la chanteuse a fendu le public, jusqu'à la scène pour ensuite lui faire face avec une simplicité naturelle, en ces termes: « ceux qui connaissent déjà le répertoire sont invités à faire comme chez eux, c'est-à-dire, que vous vous déchaussez, vous dansez, vous vous levez, vous chantez...Ceux qui découvrent, je vais vous présenter mon univers. J'espère que vous vous y sentirez suffisamment à l'aise pour vous déchausser et chanter ». Florence aura signé ce soir-là un carton plein sur les trois sets. Avec Stéphane Castry à la basse, Thierry Vaton au Piano, Jean-Philippe Fanfant à la batterie, Olivier Jean-Alphonse au Chœurs.

    Et sur le titre bouillonnant de, Formataj, l'on a pu remarquer, Amen Viana.Un guitariste connu pour être « l'apôtre d'une nouvelle pop music africaine acoustique imprégnée de rock ».

    Que de passerelles ! J'aime beaucoup les gens qui ne mettent pas de chaînes aux frontières pour vivre leurs rêves . Florence Naprix est de ceux-là.


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